Après çà , ils vont nous dire qu'il n'y a pas de d'argent !!

Publié le par Xavier

En 2006, les revenus des 50 patrons français les mieux payés ont encore progressé, selon le magazine "Capital" jeudi

Leur revenu moyen s'établit à 3,8 millions d'euros sur l'année, soit 316 années de Smic, et prend en compte les salaires, avantages en nature et plus-values réalisées sur stock-options.

"En comparaison de la hausse du pouvoir d'achat des ménages (+2,3%), ils se sont accordés l'an dernier des augmentations (allant) jusqu'à 25% pour les mieux lotis".

Dans son palmarès des plus hautes rémunérations, le mensuel économique explique que cette "envolée va de pair avec une explosion des résultats des entreprises", avec notamment des bénéfices de près 100 milliards d'euros et des cours de Bourse en hausse de 17% pour les sociétés du CAC 40, mais cela "n'explique pas tout".

L'ex-patron de Renault, Louis Schweitzer, arrive en tête des revenus encaissés en 2006, avec 11,9 millions d'euros, notamment grâce à une "belle plus-value de stock-options".

Il est suivi de Daniel Bouton (Société Générale, 10,8 millions d'euros) et Bernard Charlès (Dassaut Systèmes, 10,3 millions d'euros). Noël Forgeard, ancien co-président d'EADS, visé par l'enquête sur des délits d'initiés, a empoché 3,8 millions d'euros en 2006, tandis qu'Arnaud Lagardère, patron du groupe éponyme principal actionnaire privé français d'EADS, a reçu 3,3 millions d'euros. En queue de peloton, Alain Dinin, PDG de Nexity a reçu 1,7 million d'euros.

Les stock-options font aussi la fortune des PDG retraités, souligne Capital. L'ancien PDG du cimentier Lafarge, Bertrand Collomb, a ainsi touché 8 millions d'euros en cédant ses stock-options, selon le magazine.

Mais pour les dirigeants qui sont également actionnaires de leur entreprise, le salaire ne représente qu'une "broutille", écrit Capital, puisque l'essentiel  de leurs revenus provient des dividendes.

Le patron de LVMH Bernard Arnault est le plus gâté, avec 326 millions d'euros de dividendes reversés en 2007 au titre de 2006. L'homme le plus riche de France peut du coup se contenter d'un "salaire de misère", écrit le magazine. Avec 3,9 millions d'euros, il arrive à la 13e place des dirigeants d'entreprises les mieux payés en France.

Selon les estimations du journal, les 60 patrons actionnaires les mieux lotis ont empoché au titre de l'exercice 2006, 30 millions d'euros de dividendes en moyenne. Les patrons  qui partent à la retraite, grâce aux retraites-chapeau, qui offrent aux PDG un pourcentage de leurs salaires par année d'anncienneté, Bertrand Collomb, touchera 60% de sa dernière fiche de paie, soit 1 million d'euros par an jusqu'à la fin de ses jours, écrit Capital.

Numéro un des "retraités" les mieux dotés, Lindsay Owen Jones a reçu 3,1  millions d'euros d'indemnités en 2006 au titre de ses 37 ans de carrière chez L'Oréal.

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